Les commentaires fusent (on parle de 4 jusqu'à maintenant) à propos de ma dernière publication. Même Chantal s'y met en laissant un essai poétique. Désolé ma belle et tendre amie, ce n'est pas le poison de la cigarette qui a rendu tous ces moments inoubliables, c'est notre présence réciproque (ou l'autre herbe, dont j'oublie le nom, qu'on mélangeait au tabac).
De plus, lors de mes conversations téléphoniques avec mes proches, je reçois encore des encouragements (continue l'gros, t'es capab'!). Chers amis, vous sous-estimez la puissance du mental. Notez ceci: pour le prix de quarante cloppes, le livre offre un lavage cerveau. J'ai guéri comme qu'on dit. D'ailleurs, non seulement suis-je un non-fumeur convaincu mais je suis devenu un peu comme un born-again non-fumeur qui propage la bonne nouvelle. Avec une de mes amies Jasperite (une autre born-again non-fumeuse), on offre de l'aide aux les fumeurs qui veulent s'en sortir (on est rendus à deux). Mais bon, ce n'est pas demain la veille qu'on ouvrira un temple car mon ardeur à convaincre les autres s'amenuise au fur et à mesure que me quittent les souvenirs de ma vie d'esclave. J'ai autre chose à faire que d'aider les braves gens à se débaraser du pouvoir opressant du tabac. Et puis, les fumeurs ont tellement peur d'arrêter de fumer, qu'ils trouvent désagréable de recevoir de l'aide et des conseils. Je renoncerai donc à aider ceux qui ne veulent pas être aidés afin de conserver des relations de qualité avec les fumeurs qui m'entourent.